Le désancrage identitaire, c’est quoi ?
C’est ce moment où tu ne te reconnais plus aujourd’hui,
où tu n’as aucune envie de redevenir celle que tu étais.
Et où tu ne sais pas qui tu veux être demain.
C’est une impression de brouillard mental.
Tu es figée.
Alors tu t’accroches au connu. Tu avances en pilote automatique.
Mais ton corps, lui, te rattrape.
Il tente de t’imposer une pause.
**Sauf que pour toi, pause = mort.**Mort de tout ce que tu as construit. Mort de l’image que tu donnes. Mort de ta place dans ce monde où tu t’es battue pour exister.
Alors tu continues.
« Je ne peux pas arrêter maintenant, pas après tout ça. » « Je ne peux pas dire que ça ne va pas, pas quand j’ai tout sur le papier. »
Et petit à petit, tu te désolidarises de toi-même.
Tu t’en veux d’éprouver ce vide.
Tu culpabilises de ne pas savourer ce que d’autres envieraient.
Alors tu fais semblant.
Mieux vaut ça que passer pour une ingrate.
Et puis il y a les autres. Ceux que tu fais toujours passer avant toi.
Les décevoir ? Impossible.
Tomber le masque pour leur offrir quoi ?
Une version perdue. Démunie.
Une version qu’ils n’aimeront pas.
Jamais.
Le désancrage identitaire c’est ça.
C’est ce qui arrive aux personnes qui ont voulu se prouver leur potentiel et qui se sont perdues en route.
Parce qu’aspirer dans un système qui leur fait croire qu’elles doivent rentrer dans le moule pour exister.
Aujourd’hui, tu as le choix :
1. Sauver les apparences et perpétuer le mythe. Répéter qu’« impossible n’est rien », être celle sur qui on peut toujours compter. Mais en vérité, tu t’envoies le signal le plus destructeur qui soit : toi, tu ne peux pas compter sur toi. Et chaque jour, tu t’abandonnes un peu plus en prouvant que tu es forte, indépendante, capable.
Jusqu’à quand ?
2. Te choisir et construire le nouveau monde. Accepter de montrer la version que tu caches.Celle qui étouffe dans ce système, Tout en imaginant celui de demain. Pour toi te sentir Libre Et inspirer, donner la permission à d’autres femmes puissantes d’oser se choisir.
Les deux requièrent du courage.
Mais le premier t’emmène droit dans le mur : plus tu résistes, plus l’impact sera brutal. A la hauteur de ce qu’il faudra pour t’arrêter.
Le second demande le courage de lâcher prise.
De faire confiance.
De voir qu’une autre réalité est possible.


